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10 jours en Crête avec un appareil argentique

L’été dernier, j’ai passé 10 jours en Crète, et je réalise que je n’en ai encore jamais parlé. Ces 10 jours sur cette île grecque ont été l’occasion de découvrir une culture différente, mais aussi de me ressourcer d’une manière inédite : en emportant avec moi un appareil photo argentique.


La Canée
Port de La Cannée

Pourquoi un appareil argentique ?


L’idée d’utiliser un appareil argentique me trottait dans la tête depuis plusieurs mois. Lors d’une visite chez ma grand-mère, je lui ai demandé si elle n’avait pas un vieux boîtier qui traînait dans ses placards. Coup de chance, elle en avait un ! Quelques heures plus tard, je filais au supermarché le plus proche pour acheter des pellicules.


Avant le départ, j’ai testé l’appareil pour m’assurer qu’il fonctionnait. Premier cliché… et là, je me rends compte qu’il faut faire développer les photos pour savoir si elles sont réussies. Tant pis, je découvrirai tout après le voyage ! 🙃





Mon aventure argentique en Crète


Ces 10 jours en Crète ont été rythmés par des randonnées, des restaurants, des visites de villes et de villages. J’ai pris plaisir à capturer tout cela avec mon appareil argentique, tout en gardant mon reflex numérique à portée de main « au cas où ».


La Crète est une île magnifique, idéale pour un séjour estival grâce à son climat parfait. J’ai exploré principalement le côté ouest, réputé moins touristique. Bien que les plages soient sublimes, j’ai trouvé qu’il manquait un peu de points d’intérêt à mon goût, comme des musées ou des monuments historiques marquants. Mais cela n’a en rien gâché mon séjour.




Le retour à l’argentique : une redécouverte


De retour chez moi, je me suis empressé de faire développer mes deux pellicules, soit 48 photos au total. J’avais presque oublié le coût de ce processus à l’ère du numérique : environ 20 € par tirage, sans compter le prix des pellicules. Mais quel bonheur de tenir ces photos entre mes mains !


En feuilletant mes tirages, j’ai réalisé à quel point cette expérience avait rendu mon voyage unique. Chaque photo me rappelle précisément le moment où je l’ai prise, l’émotion ressentie, la lumière, l’ambiance. À l’inverse, mes photos numériques, que j’ai à peine regardées après les avoir postées sur Instagram, ne m’ont pas laissé cette impression durable. Comme quoi, revenir à des pratiques plus lentes et réfléchies peut vraiment changer notre rapport à la photographie et aux souvenirs.



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